Premier jour avec Chae Jaemin

Bien au chaud dans mon gros manteau que papa et maman avaient pris le soin de m’acheter pour ce jour spécial, je traversais ces longs couloirs de cette université qui me semblaient interminables. La tête haute et les mains dans les poches, mon chewing-gum que je mastiquais bruyamment j’observais les gens qui m’entouraient. Des jeunes personnes de bas rang marchant la tête vers le sol, des filles sur-maquillés avec des démarches beaucoup trop subjectives, et puis des gars qui les regardaient, qui les déshabillaient du regard, ces gros dégueulasses. J’avais pour habitude de regarder d’observer, les gens. Mais je n’ai jamais trouver une personne à ma hauteur. Parce que voyez vous, je suis probablement la personne la plus belle que vous ayez croisé dad’analyserns votre vie.

J’arrivais devant les toilettes des hommes et passa la petite porte. Une fois à l’intérieur l’odeur de l’urine me transperça les narines et j’avais envie de sortir aussi vite que j’étais entrer. Mais bon j’avais une furieuse envie de pisser là. Au moment de rentrer dans les toilette, une bande de gars, des mecs un peu beauf me bousculèrent faisant tomber mon sac au sol. Sans jeter un coup d’œil au sol je fixa le mec devant moi avec une moue hautaine.

« Ta quoi toi ? On t’a jamais vu. »

Sans rien répondre, je continua à fixer le mec avec mon regard méprisant. Le gars en face de moi lança un regard à ses potes avant de répliquer.

« Ta perdu ta langue le nouveau ? »

J’inclina ma tête sur le côté pour lui montrer que je m’en foutais royalement de son avis. Le gars faisait à peu près ma taille, nos regards étaient l’un face à l’autre et le sien commençait à lâché le combat de regard que on avait commencer depuis quelques minutes. Un gars entra dans la pièce au même moment. Sans le calculer, j’avança en avant, provoquant mon adversaire. Celui ci fit un pas en arrière manquant de tomber. Je le rattrapa avec mon bras.

« Bah alors jeune pucelle, te casses pas la gueule »

Sur ce, le gars et ses potes mirent les voiles sans dire un mot de plus. Fière de moi je me retourna pour aller ramasser mes affaires mais un petit gars se trouvais face à moi. Dans mon mouvement je m’étais retrouver à deux centimètre de son visage, seul son souffle entre nous deux pour dire :

« Tiens, je t’ai ramasser tes... »
« C’est bon, j’ai pas besoin de toi. »

Dans un mouvement de recul, pour éloigner nos deux visages, je lui lança un regard électrisant pour le faire fuir. Mais le gars ne bougea pas. Bon sang, c’était la premièrefois que cette technique ne marchait pas

Le garçon ne lâchait pas son regard et il avais plutôt l'air d'en jouer. Honnêtement j'aurai pu tenir encore longtemps à le fixer de cette manière. Cette personne avait un pouvoir, je ne sais pas le quel, mais un pouvoir puissant qui m'intriguait. C'est bizarre à dire, et c'est surement la première fois que je dis ça d'un mec, mais il avait un charme irrésistible et une beauté sans pareil.

C'est déçu suite à mon abandon que le gars en face de moi fit une moue. J'esquissa un léger sourire ce qui le fit réagir. Il était sans doute convaincu que j'avais une incapacité à être gentil. Et pourtant, si il savais, je suis moi même persuader que je suis pas quelqu'un de gentil. Ce gars avait vraiment réveiller quelque chose chez moi ? c'était flippant.

En fait je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. Son expression faciale d'une pureté et d'une sincérité m'avais attendri. Après ça il avait baissé la tête, et avait sourit nerveusement. Ceci eut pour effet de me faire sourire d'avantage et j'eu même un geste envers lui que je n'aurai jamais eu en temps normal. J'avais tendu mon bras pour caresser le sien de son long pour lui montrer que ce n'était pas grave d'avoir eu cette réaction. Mais bon sang qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne suis pas du genre à sympathisé avec les mecs de cette manière.

C'est alors que je sentis des frissons me parcourir le corps, sensation étrange, jamais je n'avais eu recours à de telles sensations. C'était plutôt étrange et nouveau. Mais plutôt effrayer par cette soudaine sensation je m'éloigna en faisant un reculons et en retirant mon bras.

Il était terriblement gêné et ça avait le don de me faire sourire intérieurement. J'avais une profonde satisfaction à genre les gens que ce soit par ma présence ou par mes dires. Mais cette fois si, je n'avais aimer le gêner pour les mêmes raisons, je le sentait au fond de moi, mais j'en était incapable de deviner pourquoi.

Soudain l'adorable garçon coupa le contacte visuel et s'éclipsa vers les lavabos. Déçu qu'il me fuit, je baissa les yeux au sol. En les relevant je tourna ma tête vers le garçon comme un aimant qui nettoyait son t-shirt énergiquement. Intriguer par cette scène, j'essaya de m'approcher derrière lui pour regarder ce qu'il faisait.

En m'approchant je vis qu'il avait une énorme tache rouge sur le t-shirt. Je devinais tout de suite la raison de sa venue dans les toilettes. Puis je m'arrêta un instant pour constater que je n'avais pas remarquer cette énorme tache depuis le début de notre échange. Je me surpris moi même à ne pas avoir analyser la situation comme je le fait à mon habitude. Je regarde toujours les moindre détails et ici j'avais été hypnotiser par le regard de ce garçon.

Sentant une présence derrière lui, il se retourna d'un vif et manqua de tomber par terre. Il avait fais couler de l'eau par terre en nettoyant son t-shirt. Normalement je l'aurai laisser tomber, me serais foutu de sa gueule et je me serais barré sans rien dire. Mais à ce moment là, mon inconscient pris le dessus et me saisi de son bras puis de sa hanche pour le rattraper dans sa chute.

C'est à quelques centimètres que nos visages se retrouvèrent une nouvelle fois, ce fut une immense gène qui s'installa. Mon coeur était lourd et mes poils tendu. J'avais envie de le lâcher, de le laisser tomber, lui montrer que je ne suis pas ce genre de gars, que je suis quelqu'un de dur, qui ne se laisse pas faire. Mais au même moment, je voulais que nos deux corps restent proches. Que le mien ressente la chaleur du sien. Que cette scène ne s'arrête jamais.

Il s'inclina plusieurs fois devant moi pour s'excuser. Il était rouge de honte et j'étais amusé par la situation. Il était hors de question de montrer une fois de plus que j'étais attendri par cette personne et de montrer à la personne en face de moi que je pouvais être plus faible qu'elle. Il se releva et s'échappa une fois de plus de mon champs de vision. Je mordis ma lèvre inférieure violemment, décidé à complètement faire abstractions de mes principes pour une seule petite fois, je me retourna dans sa direction pour aller l'aborder une nouvelle fois. J'avais une envie irrépressible de ne pas le laisser partir. Sous aucuns prétextes.

C'est en me retournant que je pu me surprendre à analyser sa silhouette plutôt sur son plan physique et que sur son esthétisme. Actuellement, je me donnais d'énormes claque intérieurement pour avoir oser mater un autre mec. Mais pourtant, c'était bien sur son cul que je venais de loucher sévèrement. J'avais honte de moi pour cet acte, mais peu importe ce que je me disais je ne pouvais m'enlever l'idée que c'était agréable.

C'est alors que le gars s'apprêtais à sortir de la pièce que je l'interpela, désespérément, pour le faire rester ici, encore un petit bout de temps.

C'est au moment où j'allais ouvrir la bouche que je jeune brun se releva brusquement et me percuta. Pourquoi m'étais-je approché aussi près de lui. À nouveau gêné il inclina la tête sur le côté visiblement dans l'attente d'une action de ma part. C'est vrai, qu'est-ce que je foutais ici, juste derrière lui, alors que notre interaction de tout à l'heure était clairement finis. Je passais pour un gars bizarre et j'aimais moyennement cette idée. Pour ne pas arranger les choses, j'avais totalement perdu mes moyen au moment de poser ma question. J'avais envie de m'enterrer six pieds sous terres et ne plus jamais le revoir. Il pourrait dire aux autres que je suis étrange et adieu mon image de star. Il était hors de question les autres gens savent quelque chose de cette interaction. C'était entre lui et moi.

Il attendait toujours une réponse et moi j'étais incapable de la formuler correctement. J'avais peut être laissé passer quelques secondes depuis le début, mais elles me paraissaient interminables. De plus, il fallait que je débarrasse de cette couleur rougeâtre qui envahissais mon visage et du sourire de mon interlocuteur qui avait visiblement remarquer ce changement chez moi.

"Tu t'appelles comment ?"

Pathétique. Pourquoi devenais-je un être faible en présence de cette personne. Il faudrait que je me batte contre cette irrésistible envie de rester coller à lui parce que visiblement il me faisait devenir une autre personne. Un personne que je n'avais jamais vu et que j'avais peur de voir.

Il m'adressa un beau sourire avant de me répondre. Me dévoilant ses belles dents et son sourire angélique. Bordel, était-il possible que je soit attiré par cet homme ? Il fallait que j'éloigne cette idée de ma tête. Cette personne de ma vie. Je ne pouvais pas remettre en cause l'entièreté de mon être pour une personne. Cette personnalité qui m'est propre, que j'avais mis si longtemps à bâtir.

Et pourtant, j'avais ici réveillé quelque chose en moi, que je le veuille ou non. Cette personne m'intriguait et j'avais envie de savoir si elle pouvait faire de moi quelqu'un de bien.