On va faire un tour ?Park Dam-Bi et Jeong Hyeon Hyo
Je n’arrivais pas à m'endormir. La lueur de la lune qui éclairait ma chambre m’accompagnait dans ma longue nuit. J’étais entrain de fixer le plafond quand, lassé par cette attente interminable, j’avais tourné la tête en direction du réveille. «
01:00 matin… » Quelle journée pourri. Elle avait mal commencé alors il était certain quelle finirait de la même manière. Je m’étais assise au bord du lit, retenant mon front de mes paumes accoudé sur mes cuisses. Comment trouver le sommeil ? La plus part des insomniaques vous diraient de prendre des somnifères mais j’étais contre toute forme d’automédication. La solution de mon père était la lecture, or n’étant pas seule dans la chambre, allumer la veilleuse à cette heure-ci ne me semblait pas être la meilleure décision à prendre.
Je m’étais levé en soupirant. Mes membres étaient endormis mais mon activité cérébrale n’avait pas cessé. Quelle ironie. Les arbres dansaient avec le vent et cette soudaine agitation attira mon regard. Je mettais rapproché de la fenêtre pour mieux les observer. Je voulais l’ouvrir mais je craignais de frigorifier l’endormi à mes côté. J’avais décidé de prendre une couverture dans le placard pour lui mettre dessus. Une fois en main, Je la plaçais délicatement sur Hyeon pour ensuite me diriger vers la vitre. Je l’avais entrouvert, laissant l’air frais pénétrer dans la pièce. Tout mon visage avait pris une teinte rosé à cause de la température extérieure. Étrangement, malgré le froid cela me faisait un bien fou.
J’avais fermé les yeux pour me concentrer sur les bruits environnant. Ce qui était fabuleux avec la nature c’était que comparé à des espèces diurne comme nous, le moment ou notre activité prenait fin celle des nocturnes débutait. Ces bois étaient donc éternellement animés. «
Une forêt ne dors jamais » Je me souvenais vaguement d’une voix masculine me disant : «
Sachant cela Dam-Bi, tu dois toujours rester sur tes gardes, les animaux ne dorment pas sur leurs deux oreilles et tu devras en faire de même » Je n’avais jamais compris pourquoi mon rapport avec l’état sauvage était aussi prononcé dans mes souvenirs. Dire ce genre de chose à une enfant me paraissait impossible, or mes grands parents ne m’avaient jamais enseigné de telle chose, cela ne pouvait donc venir que de mon enfance.
« *soupir*
Et si j’y allais ? … »